Édition du mardi 15 septembre 2015
La flambée des prix du foncier dénoncée par une association de consommateurs
En forte hausse ces dernières années et très variable d'un territoire à l'autre, le coût du foncier constructible renchérit celui des logements, faute d'un marché organisé, dénonce l'association de défense des consommateurs CLCV, qui a saisi l'Autorité de la concurrence pour avis.
Dans une étude sur la région Aquitaine publiée aujourd’hui, l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV) estime que la « forte croissance du prix du foncier et sa grande variabilité » observées, « proviennent notamment de l'absence d'un marché organisé et ouvert ».
Forte de ce constat, la CLCV a écrit à la ministre du Logement Sylvia Pinel, pour lui demander de mettre en place un « baromètre local des prix du foncier constructible », sur le modèle de ce que publient les notaires sur les prix des logements anciens. « Parallèlement, notre association saisit l'Autorité de la concurrence pour avis sur le fonctionnement du marché du foncier », ajoute l'association.
Entre 2006 et 2013, le coût du foncier a augmenté trois fois plus vite que celui de la construction, note la CLCV : le prix moyen d'un m2 de terrain en France s'est accru de 60% (de 46 à 73 euros), contre +21% pour le prix moyen du m2 de bâti (de 1 031 à 1244 euros).
En outre, il ressort de l'étude menée par la CLCV dans la région Aquitaine que « la part du foncier dans le prix des logements est très variable selon les territoires ». Selon l'association, « ces écarts ne peuvent s'expliquer par la seule différence d'attractivité du territoire » puisque les prix du foncier et leur part dans le coût du logement sont parfois très différents sur des territoires « a priori très comparables », de par leur densité d'habitat notamment.
Ainsi, un terrain pour une maison individuelle coûte en moyenne 33 000 euros et représente 31% du coût de la maison dans la communauté d'agglomération du Libournais, contre 54 000 euros et 47% dans la communauté de communes voisine du Sud Libournais.
En Aquitaine, la part du foncier représente ainsi plus de la moitié du coût d'une maison individuelle dans cinq territoires (... ) et moins de 10% dans neuf autres. Elle va de 11% à 29% dans 78 territoires, selon l'étude.
L'association préconise diverses mesures pour réformer le marché foncier, dont la publication, par le ministère des Finances, de « données sur le prix moyen des terrains par communes » (qu'il détient pour des raisons fiscales), qui serait favorable au consommateur.
De son côté, l’Union des maisons françaises (UMF) a annoncé aujourd’hui que la vente des maisons individuelles avait amorcé une reprise. Fin août, sur les douze derniers mois, les ventes de maisons individuelles avaient ainsi progressé de 6 % comparé aux douze derniers mois antérieurs. Cette reprise s’explique notamment par un retour de « la primo-accession modeste, couplée à des taux d’intérêts historiquement bas », analyse l’UMF.
Dans une étude sur la région Aquitaine publiée aujourd’hui, l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers (CLCV) estime que la « forte croissance du prix du foncier et sa grande variabilité » observées, « proviennent notamment de l'absence d'un marché organisé et ouvert ».
Forte de ce constat, la CLCV a écrit à la ministre du Logement Sylvia Pinel, pour lui demander de mettre en place un « baromètre local des prix du foncier constructible », sur le modèle de ce que publient les notaires sur les prix des logements anciens. « Parallèlement, notre association saisit l'Autorité de la concurrence pour avis sur le fonctionnement du marché du foncier », ajoute l'association.
Entre 2006 et 2013, le coût du foncier a augmenté trois fois plus vite que celui de la construction, note la CLCV : le prix moyen d'un m2 de terrain en France s'est accru de 60% (de 46 à 73 euros), contre +21% pour le prix moyen du m2 de bâti (de 1 031 à 1244 euros).
En outre, il ressort de l'étude menée par la CLCV dans la région Aquitaine que « la part du foncier dans le prix des logements est très variable selon les territoires ». Selon l'association, « ces écarts ne peuvent s'expliquer par la seule différence d'attractivité du territoire » puisque les prix du foncier et leur part dans le coût du logement sont parfois très différents sur des territoires « a priori très comparables », de par leur densité d'habitat notamment.
Ainsi, un terrain pour une maison individuelle coûte en moyenne 33 000 euros et représente 31% du coût de la maison dans la communauté d'agglomération du Libournais, contre 54 000 euros et 47% dans la communauté de communes voisine du Sud Libournais.
En Aquitaine, la part du foncier représente ainsi plus de la moitié du coût d'une maison individuelle dans cinq territoires (... ) et moins de 10% dans neuf autres. Elle va de 11% à 29% dans 78 territoires, selon l'étude.
L'association préconise diverses mesures pour réformer le marché foncier, dont la publication, par le ministère des Finances, de « données sur le prix moyen des terrains par communes » (qu'il détient pour des raisons fiscales), qui serait favorable au consommateur.
De son côté, l’Union des maisons françaises (UMF) a annoncé aujourd’hui que la vente des maisons individuelles avait amorcé une reprise. Fin août, sur les douze derniers mois, les ventes de maisons individuelles avaient ainsi progressé de 6 % comparé aux douze derniers mois antérieurs. Cette reprise s’explique notamment par un retour de « la primo-accession modeste, couplée à des taux d’intérêts historiquement bas », analyse l’UMF.
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